Découvrez l'interview d'Alexandre Gerard sur l’Entreprise Libérée. Alexandre Gerard qui est le patron du groupe Inov-On est interviewé par Olivier Cornut. Vous êtes bien évidemment invité à partager cet article via les réseaux sociaux pour répandre l’amélioration continue. Bon visionnage !

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Extrait :

CUBIK : Quel est le mode d’emploi pour les chefs d’entreprise qui souhaitent libérer leur entreprise ?

Alexandre Gérard : Le premier point, c’est qu’il faut prendre conscience de deux principaux freins. L’égo du patron et les freins culturels. L’égo du patron qui doit abandonner son pouvoir de décision. Il ne s’agit pas de simplement partager sa décision mais de réunir un collectif en expliquant les choses, de sortir de la pièce et de dire prenez la bonne décision ! Le frein culturel, est lié à notre éducation négative où on regarde essentiellement ce qui ne va pas. C’est en même temps une opportunité pour ceux qui réussiront à s’en détacher. Ceux-là pourront rebondir beaucoup plus vite que les autres.

Le deuxième point, chacun pourra faire cette démarche avec son propre ADN. La plupart des démarches de libération vont se faire avec l’ADN de l’entreprise et du patron qui impulsera cette démarche. Je veux encourager tous ceux qui veulent s’engager à travailler sur eux. Libérer une entreprise, c’est la libérer de soi-même mais c’est surtout être prêt à accueillir l’imprévisible.

CUBIK : Quels sont pour vous les erreurs à éviter ou les bons conseils à suivre pour libérer son entreprise ?

Alexandre Gérard : Il faut laisser la parole libre. N’importe qui doit pouvoir donner son avis dans le respect des valeurs. Éviter la culture du contrôle pour la préférer à l’autocontrôle. Il est préférable de laisser ses hommes remonter leur propre diagnostic. Le volontariat pour tous ceux qui ont envie de s’engager sur autre chose que leur travail respectif. Même si les gens sont affectés à une tâche précise, ils sont libres de participer à des groupes de décision, des Learning expédition, etc. Dernier point, développer la culture de l’erreur. Encourager les gens à prendre des risques est le meilleur moyen de développer l’entreprise. Enfin et surtout il n’y a pas d’entreprise libérée s’il n’y a pas un rêve commun, une vision commune.

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