La RSP : it's money time !

Parole d'expert

Un article d'Olivier Cornut, président fondateur de Cubik Partners.

Le rituel du lundi

Chez Cubik, nous prenons l’amélioration continue très au sérieux. C’est plus facile à faire pour nos clients que pour nous. Et nous essayons fort de faire mentir l’adage des cordonniers mal chaussés. Alors voici ce que nous faisons pour faire des (petits) progrès : nous y consacrons formellement 30 minutes par semaine, tous ensembles. C’est tout.

Vraiment, c’est tout ??!?

Oui... ou presque.

Car le plus important c’est de vraiment le faire toutes les semaines, tous ensembles, vraiment 30 minutes, sur des problèmes bien qualifiés en amont pour que l’on soit capable de les résoudre. Comme toujours, ce n’est pas tant la sophistication du système qui est importante que de le faire, bien, dans la durée. Ce fameux effort managérial rythmé dans la durée :

  • Sans le chef qui impulse, ça retombe (« on a d’autres priorités », « on le fait pas juste cette fois »)
  • C’est tous les lundis de 10h30 à 11h, comme ça, pas besoin de synchroniser les agendas
  • Ce n’est que dans le temps que les progrès sont suffisamment significatifs au niveau de l’ensemble de l’entreprise

Et ce n’est pas un peu court ?

La durée de l’exercice fait peu de choses à l’affaire. 30 minutes, c’est court mais c’est aussi digeste pour caler ça toutes les semaines dans l’agenda.

Non seulement nous résolvons des problèmes clients ou des irritants, mais en plus nous nous retrouvons pour travailler ensemble. Et ça, ce n’est pas toujours simple. Surtout dans nos métiers d’accompagnement de nos clients avec qui nous sommes le plus clair du temps.

Cela permet de mixer tous les niveaux et métiers de l’entreprise ? De faire du compagnonnage (je te montre comment marche l’outil en partageant mon écran). Et du rappel de nos standards (directement entre membres de l’équipe, sous l’œil attendri du manager).

Le reste, c’est de la poésie.

Alors côté poésie, car je suis sûr que vous êtes restés sur votre faim, techniquement parlant. J’ai pris en photo notre mur à résolution de problèmes. Il trône au milieu de notre Obeya, pile au milieu de nos bureaux, de sorte que tout le monde le voie en passant. Il permet d’afficher :

  • Nos A3 (pas plus de 4 en même temps, nous n’avons pas la capacité à en traiter plus simultanément)
  • Vos PDCA (avec les dates cibles ou réalisées de chacun des phases pour s’assurer que cela avance en rythme)
  • Le tri de nos problèmes

Le dernier point est le plus important :

Lorsqu’un Cubik remonte un problème, il l’écrit sur un post-it et le met au frigo en attente de tri (ça marche aussi en ligne  ).

Le lundi, pendant notre morning briefing, nous trions les problèmes pour s’assurer qu’ils soient bien caractérisés (on a suffisamment d’infos pour décider si c’est un problème ou non) et les classer : entre ceux qui seront traités tout de suite (les fameux « Yaka ») et ceux qui seront traités en plusieurs séances (soit en PDCA ou en A3 pour les plus costauds).

Et le panier de basket ?

Le panier de basket ? Juste notre façon de « dunker » le post-it du problème une fois résolu et prendre conscience de la masse de problèmes résolus. Et puis c’est sympa de faire un panier, n’est-ce pas ?

Au fait, cette semaine, vous et votre équipe avez consacré combien de temps à la résolution de problème, tous ensembles ?

Olivier

Pilotage-Pépinière

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