Etat d’Esprit KAIZEN : mesurer et montrer les progrès réalisés
Parole d'expert
Un article de Alain Midoux, consultant et formateur chez Cubik Partners.
Les données au service du progrès
Quel meilleur moyen que les données y a-t-il pour identifier, comprendre et montrer les progrès réalisés ? Elles sont « l'impartialité » et « le juge de paix » !
Alors, pourquoi s’en priver?
De nombreux projets sont lancés sans avoir identifié au préalable un ou plusieurs indicateurs de suivi de la performance. Comment peut-on alors définir la réussite du projet ?
Mieux encore, cet indicateur nous permettra, lorsqu’il sera venu le temps de « regarder dans le rétroviseur », de démontrer le bienfondé de notre démarche et de notre projet. Exit les : « c’était mieux avant », « on est content des résultats », « on a le sentiment d’être meilleur », etc...
Parlons-nous franchement et avec des données !
Les prochaines années valideront l’apogée de la donnée. Prenons l’exemple de la compétition automobile et plus particulièrement de la formule 1. A priori, on est tous d’accord pour dire que les bolides sont plus performants que dans les années 50. Oui, mais de combien ? Comment peut-on mesurer cela ? Quel est le juge de paix ? Le temps au tour !
Prenons le circuit de Monaco par exemple. Il a subi peu de modifications depuis sa création. pire, celles-ci ont eu pour objectif de réduire la vitesse des pilotes en y ajoutant de nouveaux virages.
Figurez-vous qu’en l’espace de 70 ans, le meilleur temps au tour sur ce circuit est passé de 1’50’’200 en 1950 par Juan Manuel Fangio à 1’10’’166 en 2019 par Lewis Hamilton soit plus de 30% de gains. Rien que ça !
Mais qu’est ce qui a permis ce progrès?
Les données, encore… Aujourd’hui, ce sont en effet des dizaines de giga-octets de données qui sont remontées par près de 200 capteurs disposés sur l’ensemble de l’engin. L’objectif? Comprendre l’influence d’une multitude de paramètres sur le comportement de la voiture.
Le juge de paix étant le temps au tour, de nombreux projets d’améliorations ciblés ont pu être identifiés et lancés pour optimiser les performances des voitures et ainsi améliorer notre indicateur phare.
Sans cet indicateur, au moment de « regarder dans le rétro » il aurait été impossible de rendre compte factuellement de la réussite de tous ces projets d’amélioration.
Alain
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