
04.07.2025
Les 3 règles de base de la qualité.
Les bonnes pratiques pour garantir la qualité au quotidien.
Dans toute démarche d’amélioration continue, il est fondamental de revenir aux bases. Trop souvent, dans un environnement sous pression, les fondamentaux de la qualité des processus sont relégués au second plan. Pourtant, ce sont ces principes simples qui permettent d’assurer un fonctionnement fluide, efficace et sans erreurs, tant dans l’industrie que dans les services.
Découvrez les 3 règles de base de la qualité à appliquer à chaque étape d’un processus pour éviter de recevoir, de créer ou de transmettre de la non-conformité.

Règle n°1 : Ne pas recevoir de non-conformité.
Objectif : garantir la qualité des intrants avant même qu’ils n’entrent dans le processus.
- Exemple en milieu industriel :
Pour assurer la qualité des matières premières ou composants, il est indispensable de mettre en place un système d’audit qualité des fournisseurs (audits internes ou externes). Ce système peut être complété par une stratégie d’échantillonnage intelligente (aléatoire, systémique, partiel ou complet) afin de détecter les défauts en amont.
- Exemple en milieu de services :
Dans un processus de gestion de projet ou de création de dossier client, la validation automatique des données saisies dans les formulaires (vérification des champs obligatoires, contrôle des formats, cohérence des informations) permet de prévenir les erreurs et de fiabiliser les informations dès la source.
Règle n°2 : Ne pas créer de non-conformité.
Objectif : s’assurer que chaque action menée dans le processus respecte les standards définis.
- Exemple en milieu industriel :
L’utilisation du bac rouge pour isoler un produit douteux ou non conforme sur une ligne de fabrication, couplée à un système de gestion des non-conformités (suivi, analyse, actions correctives), est une pratique efficace. Elle permet d’éviter que l’erreur ne se propage à l’étape suivante.
- Exemple en milieu de services :
La standardisation des livrables à l’aide de templates validés, de macros automatisées ou de checklists qualité permet de sécuriser les processus. On peut également mettre en place des formations flash qualité pour rappeler régulièrement les bonnes pratiques aux équipes.
Règle n°3 : Ne pas transmettre de non-conformité.
Objectif : éviter que des erreurs ne soient transmises en aval, à un autre acteur du processus ou au client final.
- Exemple en milieu industriel :
La mise en place d’un système Andon (signal d’alerte visuel ou sonore) permet aux opérateurs de signaler immédiatement un défaut ou d’arrêter la ligne de production pour éviter qu’un produit non conforme ne continue son chemin.
- Exemple en milieu de services :
Avant l’envoi d’un livrable, une relecture par un pair est une étape simple mais cruciale. De plus, l’automatisation du contrôle qualité (vérification de l’ajout des pièces jointes, des bons destinataires ou des formats de fichiers) permet d’éviter des erreurs critiques dans les communications externes.

En résumé : La qualité, c’est l’affaire de tous, à chaque étape.
Mettre en œuvre une démarche qualité efficace repose sur ces trois piliers :
-
Anticiper la qualité dès la réception des intrants.
-
Maîtriser les actions pour éviter la génération d’erreurs.
-
Sécuriser les sorties du processus avant livraison ou transmission.
Ces règles simples mais puissantes s’appliquent aussi bien à la production industrielle qu’aux activités de service ou aux processus administratifs.
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