Comment bien rédiger un post-it ?
Parole d'expert
Un article de Ludovic Lobgeois-Maitre, Consultant Formateur chez Cubik Partners.
Tout animateur d’atelier qui s’est retrouvé devant un mur de post-it sait que la bonne rédaction de ceux-ci est un gage d’efficience dans la formalisation et restitution de l’atelier.
Voici donc 5 préconisations (à énoncer en amont d’un atelier) pour assurer une utilisation plus facile des post-it pour l’animateur :
1. La « classique » : une idée par post-it
Le « Une idée par post-it » facilite grandement le partage et le regroupement d’idées similaires au sein d’un groupe ou d’une équipe. A l’inverse, si plusieurs idées sont inscrites sur un même post-it, ile sera indispensable de recopier certaines idées afin de pouvoir effectuer les regroupements d’idées nécessaires.
2. La « pragmatique » : écrivez lisiblement
Nous ne sommes pas tous égaux en ce qui concerne la lisibilité d’écriture (croyez-en l’auteur de ces lignes !). Mais il est toujours gênant pour un animateur de devoir demander des précisions sur ce qui est écrit pour des difficultés de lecture. Demander des précisions à une reprise peut être amusant. En revanche, cela peut vite devenir lassant en cas de répétition de la demande ; sans compter la perte de temps et de rythme associée.
Lors d’une animation distancielle, il y a les post-it virtuels, qui ne présentent pas ce problème. Or, en présentiel, il existe quelques astuces ; comme demander d’écrire en lettres d’imprimerie ou capitales, ou encore avec un stylo-feutre pour assurer une certaine épaisseur du trait.
3. La « littéraire » : Sujet-Verbe-Complément
Mettez toutes les chances de votre côté pour éviter les post-its « fourre-tout », d’un seul mot, qui recouvre un tel spectre de possibilités ou significations que l’interprétation se fait compliquée.
Avoir un post-it rédigé, c’est le moyen pour rendre les idées spécifiques inscrites sur les post-it. « Verbe-Complément » peut aussi être utilisé, c’est déjà un net progrès !
4. La « guidée » : « terminez la phrase ! »
Proche de la littéraire mais plus efficace en termes d’efficience d’animation, elle requiert une préparation approfondie en amont de l’atelier.
L’animateur propose un début de phrase en lien avec l’objet de l’atelier, l’inscrit sur le support de l’atelier afin qu’il reste visible tout le long de la réflexion, et demande aux participants de la compléter.
5. La « sourcée » : demander aux participants d’inscrire leurs initiales sur les post-its
La restitution est partagée par tous les membres et pas uniquement par l’animateur, inscrire ses initiales sur les post-it permet de distribuer la parole plus facilement.
Le critère de confidentialité de l’objet de l’atelier peut rendre cette préconisation contre-productive. L’animateur doit savoir user de sagesse concernant cette préconisation.
Ludovic
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