Le paradoxe des COPILs.

L’observation récurrente de la gestion de projet dans l’exercice de Gemba nous amène à un paradoxe : Présents systématiquement dans nos entreprises, les COPILs existent, mais sont essentiellement des organes d’informations, d’investissement et de prises de décisions techniques. Pourquoi ça ne marche pas ?

La gestion de la charge capacité est un exercice souvent oublié dans le domaine d’études et ingénierie. L’arbitrage des compétences clés entre projets est rare, pourtant cet exercice est courant côté production et pratiqué depuis des années.

Tous les projets sont acceptés, il y a peu de gestion et de filtrage des opportunités commerciales. La conséquence est un engorgement du système, qui met la pression aux équipes et met en péril la performance de l’ensemble des projets. Malgré la présence de procédures et de manuels qualité, dans les faits, sous la pression des projets en cours, les équipes font des impasses sur la rigueur dans le déroulé du processus et la qualité des livrables. Le management n’a pas le niveau d’exigence suffisant quant à la rigueur permettant d’avoir une gestion de projet performante.

Le paradoxe des COPILs.

Le COPIL a son rôle à jouer dans le niveau d’exigence attendu et dans la qualité des livrables fournis lors des jalons. Sans quoi la tenue des engagements client et la performance du projet pour l’entreprise est mise en péril.

Michel.

Bonne lecture.

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